samedi 23 décembre 2017

SAVOIR ou CONNAÎTRE.

Les confusions à éviter. Quand utiliser savoir et connaître?

Les deux décrivent des degrés différents de connaissance.  Il est parfois difficile de faire la différence.
Connaître est savoir l'existence de quelque chose, être renseigné sur sa valeur. Il sera utilisé également pour parler des gens, d'une expérience reconnue, des lieux.
Savoir est utilisé pour des faits, des choses connues de façon approfondie, des capacités, des informations reçues.
Notes:
-Connaître est suivi d'un groupe nominal et n'est jamais suivi d'un verbe.
- Connaître n'est jamais suivi  d'une proposition subordonnée introduite par : que/ qui/ où/ quand/ pourquoi/ comment/ si ..

- Le verbe savoir est souvent suivi d'une proposition subordonnée introduite par :  que/ qui/ où/ quand/ pourquoi/ comment / si...
Il indique alors une notion d'information reçue ou de conviction.
- Lorsqu'il n'est pas suivi par ces mots vous le trouverez suivi d'un verbe à l'infinitif. 
Il indique alors 'le savoir' 'comment faire quelque chose'.

jeudi 21 décembre 2017

Le masculin et le féminin des adjectifs qualificatifs


Connaissez-vous les sept phénomènes frappants de la langue française ?

Amis francophones et passionnés de la langue française, nous sommes tous épris de cette délicieuse langue de Molière que les grands artistes et poètes, tels que Victor Hugo ou encore Charles Baudelaire, prenaient plaisir à immortaliser. Mais cette langue que nous nous plaisons tant à qualifier de romantique semble aussi comprendre quelques phénomènes frappants rehaussés par une touche de subtilité.

Des phénomènes frappants sans égal

Le français se distingue en effet par quelques phénomènes frappants qui caractérisent avec subtilité celui-ci. Des mots et des expressions qui n’ont aucune sonorité en commun avec aucun autre terme. Certains d’entre nous les utilisent pourtant tous les jours sans s’en rendre compte. « Simple, quatorze, meurtre, triomphe, larve, monstre, goinfre, quinze, pauvre et belge ». Ce sont précisément les dix mots qui ne riment avec aucun autre mot dans la langue française.

Le verbe « ressasser »

Croyez-le ou non, mais le verbe « ressasser », quant à lui, est considéré comme le plus long palindrome de la langue de Molière. Rappelons qu’un palindrome signifie tout simplement un mot ou un terme lisible dans les deux sens. Ce dernier reste d’évidence le seul mot possédant cette singularité et mérite une place de choix dans la liste des sept phénomènes frappants du français.

Un roman sans la lettre « e » ?

Oui, c’est possible ! Ce roman portant le titre de « La Disparition » est signé Georges Perec. Cette véritable œuvre d’art, dite lipogramme, mérite vraiment une place à part entière dans la catégorie des phénomènes frappants de la langue française. Trois cents pages écrites des mains de Georges Perec sans mentionner, même une seule fois, la lettre « e ». « Il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sans ça », souligne l’écrivain français Bernard Pingaud.

Les mots masculins se terminant par « ette »

Les enfants ont bien eu du mal à l’école à mémoriser ces mots masculins avec la terminaison « ette ». Le plus connu de tous reste à l’évidence le terme « squelette » qui fait souvent de l’ombre aux autres mots et groupes de mots bien connus des francophones. Un « casse-noisette », un « transpalette », un « bébé-éprouvette », un « porte-serviette », un « pied-d’alouette », un « magnétocassette »…, la liste est longue !

Masculin ou féminin ?

Dans la catégorie des phénomènes frappants de la langue française, on retrouve également trois mots qui ont la particularité d’avoir un genre différent selon qu’ils soient au singulier ou bien au pluriel. Ces trois phénomènes de la langue de Molière ne sont autres que « délice », « amour » et « orgue ». Car si au singulier ces trois phénomènes sont au masculin, curieusement, ils basculent au féminin une fois mis au pluriel !

Ognon ou oignon ?

Croyez-le ou non, mais les deux termes sont exacts. Pour mieux les comprendre, il nous faut décortiquer le mot en trois : o, ign et on. Dans l’ancien français, le graphème « ign » se prononçait « gneu ». Ce n’est que bien plus tard que ce dernier a été remplacé par « gn ». Ainsi, si jadis nous écrivions « besoigne », de nos jours, le terme exact est besogne. Seul le mot « oignon » a gardé le graphème de l’ancien français.

Oh, des oiseaux !

Connaissez-vous la particularité du mot « oiseaux » ? Aussi surprenant soit-il, ce mot réunit à lui tout seul 5 des 6 voyelles de la langue française ! On lui donne donc une place bien méritée dans la liste des phénomènes frappants ? Mais ce n’est pas tout, car ce dernier mérite aussi d’être considéré comme le plus long mot dont aucune lettre n’est prononcée. Essayez donc !









samedi 4 novembre 2017

Le "h aspiré" et le "h muet"

POURQUOI DIT-ON LES (Z)HORLOGES MAIS PAS LES (Z)HÉROS ?
Les deux commencent par un H, mais l'un est un H muet, l'autre est un H aspiré.
Il faut considérer les mots commençant par un h muet comme des mots commençant par une voyelle.
Ex. : l’homophone, l’humour, l’hiver, l’honnêteté, l’hélicoptère.
Le h aspiré correspond à un léger bruit de souffle qui empêche l’élision et, par le fait même, la liaison entre les mots.
Ex. : la hache, le hall, la hauteur, le héron, le hoquet, le huitième.




Pour savoir quel mot commence par un h muet et lequel commence par un h aspiré, le mieux est de consulter le dictionnaire.

  • Dans Le petit Larousse illustré, tous les mots qui commencent par unh aspiré sont précédés d’un astérisque. Ex. : *HAPPER.
  • Dans Le nouveau Petit Robert, il faut regarder la transcription du mot en alphabet phonétique international. Elle sera précédée, dans le cas d’un mot commençant par un h aspiré, d’une apostrophe. Ex. : [’ape].
  • Dans le Multidictionnaire de la langue française, les mots qui commencent par un h aspiré sont suivis de la mention (h aspiré) en toutes lettres.


Valeurs des temps simples de l'indicatif