1. Une des plus fréquentes : « au temps pour moi » et non pas « autant pour moi »
Savez-vous que l’origine de cette expression est militaire ? La formulation « Au temps ! » était employée pour ordonner la reprise d’un mouvement depuis le début, suite à une erreur de rythme. L’expression « au temps pour moi » est donc née du fait d’admettre son erreur et de reprendre les choses depuis le début.
Bien entendu, nous ne disons pas que « autant pour moi » n’existe pas. Simplement on ne l’utilise pas pour le même usage. On doit utiliser « autant pour moi » s’il est question d’une même chose ou d’une quantité et non d’une erreur.
2. L’indomptable liste des invariables : « parmi » et « malgré » ne prennent JAMAIS de S
Oh combien on l’a tous faite cette erreur là ! On avait beau nous la rabâcher encore et encore, rien n’y faisait, c’était la même faute à chaque dictée. Allez on y croit, la prochaine fois on ne vous y prendra plus !
3. La règle un peu épineuse : l’accord de « cent » et « vingt »
On vous l’accorde, celle-là est un chouïa tirée par les cheveux ! « Cent » et « vingt » s’accordent uniquement s’ils ne sont suivis d’aucun chiffre. On écrit donc « quatre-vingts » mais en revanche on écrit « quatre-vingt-trois ». Capiche ?
4. L’angoissant accord : les verbes du troisième groupe qui finissent par « -dre »
C’est pas sorcier pourtant ! On n’écrit pas « il peind » mais « il peint » et on n’écrit pas non plus « il résoud » mais « il résout ». Si vous avez encore du mal, on vous conseille le Bescherelle, la bible de l’orthographe !
5. Celle qu’on a toujours du mal à comprendre : « Elles se sont succédé », c’est correct !
Pourquoi ? C’est un peu bizarre mais pourtant très simple ! On ne peut pas succéder quelqu’un, mais on succède « À » quelqu’un, « à » indiquant qu’on a affaire à un COI. Et donc, « succédé » doit rester invariable en toute occasion.
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